Pétitions
8 pétitions différentes sont proposées à vos signatures.
Elles interpellent l’ambassadeur de Chine en France et demandent la libération des personnes emprisonnées pour des raisons politiques, religieuses ou de conscience,
et bien souvent leurs accusations sont sans fondement ni preuves concrètes.
C'est un travail à long terme : ce n'est qu'à force de pression que les résultats se font sentir.
Vous pouvez imprimer les pétitions et les faire signer autour de vous puis les envoyer à :
Michel BONY - 10, rue saint Roch - 63960 Veyre-Monton - FRANCE
il suffit juste de cliquer sur imprimer la pétition (de votre choix).
Jampa Namgyal
Condamné en 2002 pour mise en danger de la sécurité de l'Etat. Jampa Namgyal, 27 ans est né dans le Township de Shershu, Comté de Kartze, Sichuan. Entré au monastère de Kartze à l’age de 18 ans, il y devient professeur de grammaire. En 2002, il a été condamné par la Cour Populaire Intermédiaire de Kartze à 9 ans de prison "pour mise en danger de la sécurité de l’Etat" par de la propagande anti gouvernementale, c'est-à-dire dans ce cas : tracts politiques et drapeau tibétain. Il est détenu à la prison de Maowan (ABA). Cependant l’article 35 de la constitution chinoise dit clairement que : "les citoyens de la République Populaire de Chine jouissent de la liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association, de défilé et de manifestation."
Nous vous demandons de libérer immédiatement et inconditionnellement Jampa Namgyal, prisonnier politique.
Imprimer l'appel à l'aide.
Dolma Kyab
Le 9 mars 2005, Dolma Kyab professeur d’histoire et écrivain tibétain, a été arrêté puis détenu au Centre de détention du Bureau de la Sécurité Publique (PSB) de la Région Autonome du Tibet. Secrètement, le 16 septembre 2005, lors d’un procès non conforme aux normes internationales, la Cour Populaire Intermédiaire de Lhassa l’a condamné à 10 ans de prison pour « Mise en danger de la sécurité de l’Etat » Sentence confirmée le 30 novembre suivant. La raison de son incarcération est la rédaction de deux manuscrits, non publiés, traitant de l’Histoire et de la Géographie du Tibet non conformes à la version « officielle » chinoise.
Dolma Kyab y parlait de sujets « sensibles » tels que la religion ou le communisme. Depuis sa prison, il a fait parvenir au Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme, une lettre demandant de l’aide.
L’article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, l’article 35 de la Constitution de la République Populaire de Chine et le Pacte International relatif aux droits civils et politiques, tous signés, par la Chine reconnaissent le droit d’expression aux citoyens.
Lettre de Dolma Kyab à la communauté internationale
Imprimer la pétition 1
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Namkha Gyaltsen
8 ans de prison pour activités séparatistes
Namkha est un moine de 27 ans. Il fait partie des 4 moines maîtres de chant du monastère de Ganzi qui abrite 500 moines de l’école Gelukpa (comme le Dalaï- lama).
Il est accusé d’avoir peint sur des ponts métalliques et des bâtiments gouvernementaux des slogans séparatistes, fait circuler des affiches et des tracts favorables à l’indépendance. Lorsque leur campagne politique est découverte par la police, les 4 hommes fuient le pays (octobre 2005). Peut-être dénoncés, car la police chinoise rémunère bien les informateurs, ils sont arrêtés emmenés à la prison de Shigatsé puis à Kardzé terriblement torturés et battus.
Lettre du CSPT au sujet de Namkha Gyaltsen
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Jigmé Gyatso
18 ans de prison pour « activités et « contre révolution »
Cet ancien moine âgé de 45 ans environ, a été arrêté le 30 mars 1996 pour avoir constitué un groupe appelant à l’indépendance du Tibet. Jigmé Gyatso a été terriblement torturé et battu à de nombreuses reprises avant son jugement et séparé des 17 autres personnes arrêtées en même temps que lui.
Il a été jugé le 23 novembre 1996 à Lhassa, condamné à 15 ans d’emprisonnement et conduit à Drapchi en 1997 pour y purger sa peine. Il connut à nouveau la torture, la cellule d’isolement.
En mai 2004 sa peine est allongée de 2 ans pour avoir crié des slogans favorables au Dalaï-lama, puis allongée de 2 ans encore en mars 2005. Une rencontre avec un rapporteur des Nations Unies en novembre 2005 lui vaut des conditions de détention très strictes et la cellule d’isolement.
Il aurait été hospitalisé début 2006 pendant plusieurs semaines et serait incapable de marcher.
Lettre du CSPT au sujet de Jigme Gyatso
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Gendhun Choekyi Nyima
Est le plus jeune prisonnier politique du monde : cet enfant, reconnu comme le 11ème Panchen Lama, a été enlevé, avec sa famille, par le gouvernement chinois le 17 mai 1995, alors qu’il n’avait que 6 ans. Nous n’avons aucune nouvelle de son lieu et de ses conditions de détention depuis son enlèvement.
2 410 SIGNATURES
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Ngawang Jungney
Laïc, condamné en 1997 à 9 années de prison pour "espionnage"
2 210 SIGNATURES
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Phuntsok Wangdu
Moine, condamné en juin 1998 à 14 années de prison pour "espionnage".
1 820 SIGNATURES
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Jampel Changchub
En novembre 1989, Jampel Changchub a été condamné à 19 ans de prison et à 9 années supplémentaires de privation de ses droits civiques, à la suite d'une sentence collective. Il est accusé d'avoir imprimé des tracts (dont la déclaration universelle des droits de l'homme en Tibétain), de faire partie d'une organisation contre-révolutionnaire et d'espionner pour le compte de l'ennemi.
2 290 SIGNATURES
Libéré
Ngawang Phulchung
Comme le moine précédent, il a été condamné en novembre 1989 à 19 années de prison et 5 années de privation de ses droits civiques pour avoir imprimé des tracts, dont la Déclaration des Droits de l’Homme, traduite en tibétain.
2 120 SIGNATURES
Libéré aux alentours du 21 octobre 2007
Ngawang Tensang
Parrainé depuis mars 2004 par la Mairie de Gerzat, il a été libéré après 15 ans passés en prison.
Namdak
Le 6 mars 2007 par délibération du Conseil municipal, M. Roger Gardes Maire de St Genés Champanelle avait demandé que Namdak soit parrainé par la municipalité et éxiger sa libération. Namdak, moine du monastère de Kardze, avait été arrêté par la police le 26 décembre 2005. Des démarches ont été entreprises auprès des autorités chinoises et françaises.
Nous venons d'apprendre du Comité de Soutien au Peuple Tibétain que son nom ne figurait plus sur les listes de prisonniers sans que soit connu les conditions de sa libération. Nous remercions M le Maire pour son soutien sans faille.
Rinzin Wangyal - MORT EN PRISON
Cet homme de 59 ans est décédé en prison à la fin de l'année 2004. Sa mort n'a pas été confirmée officiellement. Son corps n'a pas été remis à la famille. Rinzin Wangyal purgeait sa peine au camp de travail de Pawo Tramo. Les dernières informations le concernant datent du 31 mai 2004.Elles faisaient état de la détérioration de son état de santé du fait des tortures répétées durant ces années de prison. Arrêté une première fois en 1966-67, suspecté d'avoir organisé un mouvement indépendantiste, il avait alors passé 17 ans en prison. La seconde arrestation eut lieu en août 1995, Rinzin Wangyal était suspecté de faire partie d'un mouvement politique dont l'objectif était de perturber le 30ème anniversaire de la fondation de la Région Autonome du Tibet. Il fut de nouveau condamné à 16 ans de prison en octobre 1997. Durant son emprisonnement, sa peine fut transformée en prison à vie. Le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy (TCHRD basé à Dharamsala, a répertorié 87 décès de prisonniers politiques tibétains pour cause de tortures depuis 1987.) Sources : TCHRD, 4 février 2005